lundi 27 septembre 2010

SEMAINE DE MODE 2.0




La 19e édition de la semaine de  mode de Montréal débute aujourd'hui et c'est avec un peu de dépit que je me retrouve coincée ici à Québec alors que j'aimerais tant être dans la métropole pour en profiter pleinement. Heureusement, grâce à plusieurs filles dédiées (et réellement passionnées!), j'arrive tout de même à en profiter à partir de chez nous.


Cette année, les bloggeuses à couvrir la semaine de mode de Montréal sont plus nombreuses que jamais. Les semaines de mode de partout dans le monde ont confirmé cette tendance, mais surtout la place de plus en plus indéniable que prennent les nouvelles technologies dans ces événements.

L'utilisation des médias sociaux par le public assistant aux diverses semaines de la mode a complètement changer la donne. D'un côté, cela permet aux pauvres petites filles (ce que je peux faire pitié...) comme moi «d'assister» à distance à ces événements tant désirés, mais ça va plus loin. Beaucoup plus loin.

Depuis toujours considérés comme des événements exclusifs et réservés à l'élite de la mode (lire ici les créateurs, les vedettes, les mannequins et les influents du monde de la mode), les dessous des semaines de la mode sont aujourd'hui révélés aux yeux de tous. Tout le monde peut maintenant voir et commenter en temps réel ce qui était autrefois (il n'y a vraiment pas si longtemps de ça en fait...) réservés aux plus chanceux d'entre nous.

Plutôt que de laisser le public prendre le contrôle, plusieurs marques ont réagi cette année en proposant leurs propres canaux de diffusion. Ainsi, Calvin Klein, Ports 1961, Alexander Wang et Michael Kors ont tous diffusés en direct leurs défilés lors de la semaine de  mode de New York alors que Gucci a poussé l'audace encore plus loin en offrant à ses adeptes de suivre ses défilés à partir de son application iPhone.

Lors de semaine de mode à Londres, Burberry a, de son côté, ne s'est pas contenté de diffusé ses contenus en direct, il a pris a à la conversation, littéralement. Comment? À l'aide de Twitter, tout simplement.

Animé par Christopher Bailey, le directeur artistique de la marque, le compte dévoilait en exclusivité à ses followers, les secrets des coulisses, des photos avant, pendant et après les défilés, des entrevues, etc. Mais le plus important, c'est que Burberry entrait en réel contact avec sa clientèle, prenait ses commentaires et répondait à ses questions.

Pour la plupart du monde qui gravite dans les médias sociaux depuis un moment déjà, il n'y a rien de bien extraordinaire à tout ça. Par contre, pour un monde aussi fermé et exclusif que la mode et la haute couture, il s'agit d'un pas considérable.

Alors pour ceux et celles comme moi qui sont prises dans une ville qui n'a toujours pas sa semaine de la mode, il y a encore de l'espoir. Et pour cette semaine, je vous propose de faire comme moi et de vous tenir au courant de ce qui va se passer à Montréal grâce au travail exceptionnel de ces filles qui nous font vivre ces événements à travers leurs écris!

Elle M la Mode
Blogue Mode de rue
Jeans & Stilletos
Les bachelières
Twik: Le blogue

Véronique

lundi 20 septembre 2010

J'AI FAIM DONC JE LIS

J'adore la cuisine. En fait, j'aime cuisiner mais j'adore surtout manger. Donc pas étonnant que je dévore (je sais, on a vu mieux comme jeu de mot...) littéralement tout ce qui s'y rattache. Émissions de cuisine, concours culinaires, livres et restos.


Récemment, j'ai terminé la lecture du livre Kitchen Confidential: Adventures in the Culinary Underbelly par Anthony Bourdain. C'est un pur D-É-L-I-C-E ! (Je suis décidemment dans ma thématique...)

Non sérieusement, j'ai réellement adoré. Si vous êtes du type à aimer la restauration, êtes intéressé à savoir comment ça se passe dans les cuisines de restaurant ou en quoi consiste le quotidien d'un cuisinier, vous allez surement aimer ça autant que moi.

Pour ceux qui n'auraient aucune idée de qui il s'agit, Anthony Bourdain est le chef exécutif de la brasserie Les Halles à New York et l'animateur de l'émission Anthony Bourdain: No reservation sur Travel Channel. Et pour ceux qui ont déjà vu son émission, vous connaissez le caractère particulier du bonhomme ainsi que son langage coloré. Son livre est tout à fait à cette image. Anecdotes, histoires particulièrement salaces, horreurs sur le monde de la restauration, bref c'est du bonbon.

Le livre date de 2000 mais on ne le croirait jamais. Un vrai petit bijou pour les adeptes de cuisine et de lecture. En espérant que vous l'apprécierez autant que moi!!

Bonne lecture

Véronique

mardi 14 septembre 2010

COTON OUATÉ MADE IN QUÉBEC

Il n'y a pas à dire, depuis 1 semaine et demie, l'automne est arrivé pour vrai. Autant on a eu un bel été, autant là on se gèle. On a envie de rester en pyjama toute la journée, à la condition même qu'on ait eu le courage de se lever le matin.

Bref c'est le moment de l'année où le style en prend un coup. 17h30, de retour du bureau, jeans, talons hauts et top à paillettes prennent le bord pour laisser place à ce que j'appellerais le summum du confort: mes cotons ouatés.

Depuis le milieu de l'été, je suis de retour chez mes parents. Un condo extrêmement en retard l'oblige... Et depuis, c'est un vrai retour à l'adolescence avec ma sœur. Le fléau que j'avais pourtant oublié, la fameuse phrase que je ne pensais plus entendre: J'temprunte ta veste, bonne soirée!

...hééé ok ?

Depuis le retour du temps froid, c'est surtout mes fameux ouatés qui y passent. J'ai donc pensé à une façon de régler (en partie) ce  problème. Ma sœur fête ses 20 ans pas plus tard que jeudi cette semaine. Mon cadeau? Une copie toute neuve (et à elle seule!) de cette veste sur laquelle elle bave depuis si longtemps.

Cette veste, je l'ai prise chez Blank, petite boutique située sur la rue Saint-Joseph, dans le quartier Saint-Roch à Québec. La particularité de cette place? Il s’agit d’une entreprise québécoise qui ne vend que des vêtements "gossés" au Québec! De la fabrication du tissu à sa teinture, de la coupe de ce dernier à sa couture, tout est fièrement fait au Québec.

Donc cet automne, faites comme moi (et bientôt ma soeur) et gardez-vous au chaud tout en encourageant l'économie locale.


Mon fidèle kit de coton ouaté (et LA veste) qui me gardent au chaud même sur
les rives d'un pacifique frette comme c'est pas possible!
 
Véronique

mercredi 8 septembre 2010

LA PREMIÈRE FOIS, ÇA FAIT SOUVENT MAL

Et c'est peut-être bien pour ça que j'ai pris autant de temps avant de le faire. Mais bon j'y suis finalement. Surtout depuis le temps que je le dis. Mon premier billet sur mon blogue. Non mais sérieusement, c'est comme si je reportais ce moment depuis des mois sans savoir pourquoi d'ailleurs. Pas que je manque de temps. Plutôt par peur de me planter je crois. D'avoir un blogue qui au final n'intéresse personne sauf moi.

Pourtant, je le sens. C'est au fond de moi, un espèce de feeling qui colle et ne me lâche pas vraiment. Le besoins d'écrire. Tout ce qui me passe par la tête, ce qui m'intéresse et surtout, tout ce que j'aimerais pouvoir dire au monde autour de moi, sans leur casser les oreilles avec mon blabla incessant.

Car, oui c'est vrai, je parle beaucoup. Vraiment beaucoup. C'est malgré moi, on dirait que j'ai toujours quelque chose à dire. Une vraie fatigante diraient certains (surtout mes parents...) J'irais plutôt pour passionnée.

Passionnée. Ça fait cliché. Pas besoins de me le dire, tout le monde est passionné de quelque chose, alors on repassera pour l'originalité. Reste tout de même que j'y crois.

La mode, par exemple. Un autre cliché on dira. Quelle fille n'aime pas la mode?
Mais bon, bye bye l'originalité une fois de plus. Anyway, je ne suis probablement pas la plus fashionnista que vous rencontrerez mais ça ne m'empêche pas de complètement capoter je là dessus. Et pour moi, c'est ce qui compte.

...

Bon, manque d'inspiration.

Tout comme je ne savais pas comment commencé mon premier billet, voilà que je me retrouve avec le syndrome de la page blanche pour le terminer. Cette foutue peur d'ennuyer le monde qui me lise je crois...

Avant de céder à la tentation et de tout effacer ce que je viens d'écrire, je me dépêche plutôt de terminer ça là, comme ça sans douleur. À la prochaine.

Véronique